Maison des Pélerins
Hébergement d'accueil
63 rue de la Sommevue 08360 Château-Porcien : 03 24 72 80 95
10€ la nuit sans réservation, limité à une nuitée maximum.
Informations complémentaires :
Salle équipée de lits - sanitaires et douche, destinée à l'hébergement des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Une nuitée maximum par personne.
Renseignements et code d'accès en Mairie aux heures d'ouverture (tous les matins de 8h30 à12h30 et les lundis, mercredis et vendredis après-midi de 14h à 17h) ou au Carrefour Contact du village ouvert du lundi au dimanche matin 13h, ou encore au bar Tabac le Longchamps rue de la Sommevue.
Zoom sur le parcours d’un pèlerin vers Saint Jacques de Compostelle
Chaque année, ils sont plus de 200 000 pèlerins à emprunter la route de Saint Jacques de Compostelle. Qu’ils viennent de Belgique, d’Allemagne, des PaysBas, ou de France, la plupart suivent la via campaniesis (voie champenoise de Rocroi à Vézelay). . Même s’il n’y a pas de trêve en période hivernale, c’est en mai juin et en septembre octobre qu’ils sont les plus nombreux. Chaque pèlerin se munit d’un carnet, sorte de passeport, qu’il fait tamponner sur son parcours avec la date de passage, pour accéder aux gîtes et justifier de l'itinéraire parcouru. Cette justification lui permet d'obtenir un certificat de pèlerinage à son arrivée à Compostelle. La condition est d'avoir parcouru au moins les 100 derniers kilomètres à pied (ou 200 km à vélo) et de les avoir fait valider sur son carnet du pèlerin. Même si tous les gens qui marchent sur le chemin viennent forcément y chercher quelque chose, le motif du départ est souvent difficile à exprimer pour le pèlerin.
Beaucoup disent qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils cherchaient en effectuant le pèlerinage mais qu’ils l’ont trouvé à l’issue du parcours. Le pèlerinage impose dépassement de soi (en marchant chaque jour en étant tributaire de la météo, en voyageant avec un simple sac), adaptation aux imprévus et aux manques pour se recentrer sur une vie simple et différente. Le pèlerinage est souvent décrit comme une prolongation de son chemin personnel, avec plus de force, de joie et de confiance. Beaucoup pensent qu’ils ne feront ce pèlerinage qu’une fois et à peine réalisé, la plupart ont pourtant envie de repartir.
Fernand est l’un de ces pèlerins, nous l’avons rencontré par hasard en venant prendre des photos de la maison des pèlerins. Ravi de notre visite surprise, nous en profitons pour lui poser quelques questions auxquelles il répond avec plaisir. Nous sommes début juin, la journée est pluvieuse, Fernand est donc content de trouver un gîte sur son chemin dans lequel se reposer. Il complimente la Mairie sur ce gîte confortable et moderne mis à leur disposition.
Construite en effet il y a seulement quatre ans par les employés communaux, pour accueillir ceux qui sont de passage dans notre commune et effectuent un pèlerinage vers St Jacques de Compostelle, La Maison des pèlerins ne désemplit pas, à tel point qu’il arrive même parfois que l’ex local pèlerins situé près de l’école soit aussi loué en plus malgré les huit lits à disposition. Depuis le début de l’année, 190 pèlerins y ont déjà séjourné dont 50 en mai. Fernand est Bruxellois, c’est la deuxième fois qu’il réalise ce pèlerinage vers St Jacques de Compostelle, la première fois il a fait l’aller-retour, cette fois il part pour un simple aller, des obligations professionnelles le contraignant à rentrer. Il nous explique comment il procède, en suivant les balises sur lesquelles le sigle de St jacques de Compostelle est indiqué. A l’aide de GPS, de topoguides achetés afin de lui indiquer les parcours, il sillonne la Belgique, la France puis l’Espagne, seul, avec son sac à dos de 12 kilos sur le dos. Chaque jour il parcourt entre vingt et trente kilomètres, son périple durera environ 3 mois. Ce qui est le plus difficile, c’est de trouver où se loger. Il apprécie particulièrement notre gite. La douche est flambant neuve et un petit carnet est posé dans la maison, afin de permettre à tous les pèlerins qui le souhaitent , de laisser un petit mot et ils sont nombreux à se prêter au jeu. « merci à la mairie » « nous nous sommes bien reposés ». Nous sommes fiers de pouvoir accueillir dignement les pèlerins et on ressent de la part de Fernand une certaine gratitude. La nuit est terminée et Fernand repart ailleurs pour une nouvelle étape de sa quête religieuse ou spirituelle. Demain d’autres pèlerins le suivront et garderont, eux aussi, nous l’espérons, un joli souvenir aussi de ce petit passage dans notre commune.
Hébergement d'accueil
63 rue de la Sommevue 08360 Château-Porcien : 03 24 72 80 95
10€ la nuit sans réservation, limité à une nuitée maximum.
Informations complémentaires :
Salle équipée de lits - sanitaires et douche, destinée à l'hébergement des pèlerins de Saint Jacques de Compostelle. Une nuitée maximum par personne.
Renseignements et code d'accès en Mairie aux heures d'ouverture (tous les matins de 8h30 à12h30 et les lundis, mercredis et vendredis après-midi de 14h à 17h) ou au Carrefour Contact du village ouvert du lundi au dimanche matin 13h, ou encore au bar Tabac le Longchamps rue de la Sommevue.
Zoom sur le parcours d’un pèlerin vers Saint Jacques de Compostelle
Chaque année, ils sont plus de 200 000 pèlerins à emprunter la route de Saint Jacques de Compostelle. Qu’ils viennent de Belgique, d’Allemagne, des PaysBas, ou de France, la plupart suivent la via campaniesis (voie champenoise de Rocroi à Vézelay). . Même s’il n’y a pas de trêve en période hivernale, c’est en mai juin et en septembre octobre qu’ils sont les plus nombreux. Chaque pèlerin se munit d’un carnet, sorte de passeport, qu’il fait tamponner sur son parcours avec la date de passage, pour accéder aux gîtes et justifier de l'itinéraire parcouru. Cette justification lui permet d'obtenir un certificat de pèlerinage à son arrivée à Compostelle. La condition est d'avoir parcouru au moins les 100 derniers kilomètres à pied (ou 200 km à vélo) et de les avoir fait valider sur son carnet du pèlerin. Même si tous les gens qui marchent sur le chemin viennent forcément y chercher quelque chose, le motif du départ est souvent difficile à exprimer pour le pèlerin.
Beaucoup disent qu’ils ne savent pas vraiment ce qu’ils cherchaient en effectuant le pèlerinage mais qu’ils l’ont trouvé à l’issue du parcours. Le pèlerinage impose dépassement de soi (en marchant chaque jour en étant tributaire de la météo, en voyageant avec un simple sac), adaptation aux imprévus et aux manques pour se recentrer sur une vie simple et différente. Le pèlerinage est souvent décrit comme une prolongation de son chemin personnel, avec plus de force, de joie et de confiance. Beaucoup pensent qu’ils ne feront ce pèlerinage qu’une fois et à peine réalisé, la plupart ont pourtant envie de repartir.
Fernand est l’un de ces pèlerins, nous l’avons rencontré par hasard en venant prendre des photos de la maison des pèlerins. Ravi de notre visite surprise, nous en profitons pour lui poser quelques questions auxquelles il répond avec plaisir. Nous sommes début juin, la journée est pluvieuse, Fernand est donc content de trouver un gîte sur son chemin dans lequel se reposer. Il complimente la Mairie sur ce gîte confortable et moderne mis à leur disposition.
Construite en effet il y a seulement quatre ans par les employés communaux, pour accueillir ceux qui sont de passage dans notre commune et effectuent un pèlerinage vers St Jacques de Compostelle, La Maison des pèlerins ne désemplit pas, à tel point qu’il arrive même parfois que l’ex local pèlerins situé près de l’école soit aussi loué en plus malgré les huit lits à disposition. Depuis le début de l’année, 190 pèlerins y ont déjà séjourné dont 50 en mai. Fernand est Bruxellois, c’est la deuxième fois qu’il réalise ce pèlerinage vers St Jacques de Compostelle, la première fois il a fait l’aller-retour, cette fois il part pour un simple aller, des obligations professionnelles le contraignant à rentrer. Il nous explique comment il procède, en suivant les balises sur lesquelles le sigle de St jacques de Compostelle est indiqué. A l’aide de GPS, de topoguides achetés afin de lui indiquer les parcours, il sillonne la Belgique, la France puis l’Espagne, seul, avec son sac à dos de 12 kilos sur le dos. Chaque jour il parcourt entre vingt et trente kilomètres, son périple durera environ 3 mois. Ce qui est le plus difficile, c’est de trouver où se loger. Il apprécie particulièrement notre gite. La douche est flambant neuve et un petit carnet est posé dans la maison, afin de permettre à tous les pèlerins qui le souhaitent , de laisser un petit mot et ils sont nombreux à se prêter au jeu. « merci à la mairie » « nous nous sommes bien reposés ». Nous sommes fiers de pouvoir accueillir dignement les pèlerins et on ressent de la part de Fernand une certaine gratitude. La nuit est terminée et Fernand repart ailleurs pour une nouvelle étape de sa quête religieuse ou spirituelle. Demain d’autres pèlerins le suivront et garderont, eux aussi, nous l’espérons, un joli souvenir aussi de ce petit passage dans notre commune.